« Qu’importe si j’ai pris ce train si je l’ai fait prendre à des milliers de gens ».
Cette phrase évoque très bien l’idée d’un Brésil cosmopolite qui s’est fait et défait dans un éternel présent et suscite encore à lui seul encore bien des rêveries et des fantasmes.
C’est en ces mots que Blaise Cendrars (de son vrai nom Freddie Louis Sauser) s’adressait à son ami Pierre Lazareff, directeur de France Soir à l’époque. Il lui expliquait alors avec dérision que si certains de ses voyages étaient mis en doute tant par leurs nombres que par la véracité des faits rapportés, il s’en moquait éperdument puisque les faits exposés avaient, à eux seuls, transporté ses lecteurs. Par la suite certains de ses lecteurs qui partirent sur ses traces, fournirent des démentis et prouvèrent à de nombreuses reprises que ses voyages avaient bel et bien existé ainsi que les aventures narrées et les personnages rencontrés.
Le Brésil, il l’avait parcouru de long en large et de large en travers. À la sortie de la première guerre mondiale et après avoir vécu au sein du mouvement surréaliste et entamé une césure par la même occasion, il devint le chantre de la modernité. Cette modernité il en avait trouvé l’incarnation dans le nouveau monde et plus particulièrement au Brésil, cette terre considérée comme un nouvel eldorado au début du XXᵉ siècle ; époque où elle disputait le trophée de ville lumière à Sydney et à Paris, époque où on pouvait encore se galvaniser de consommer plus d’énergie pour évaluer sa suprématie sur les autres parties du monde. Ce pays a été un lieu de départ et d’éternel retour pour cet homme qui disait de lui « je tourne autour des méridiens comme un écureuil dans sa cage ». Un de ses livres intitulé « Brésil, des hommes sont venus » s’invite parfois dans les pages suivantes et les nourrit d’histoire et d’anecdotes.
Cette terre continent est donc la terre de mille histoires plus ou moins folles parmi lesquelles figuraient le partage du monde entre portugais et espagnols (traité de Tordesillas), l’histoire des indiens malheureusement indissociable de celle du colonialisme, celle des grands propriétaires terriens fazeinderos et des congaceiros, l’histoire des sans-terre, l’émergence des grands écrivains sud-américains, les conglomérats des barons du caoutchouc, les syncrétismes héritiers du commerce triangulaire, les coups d’Etat et les révolutions manquées, les grandes migrations européennes de l’histoire du XXIᵉ siècle, une musique riche et foisonnante…
Dans cette effervescence émergeait un peuple métis composé de caboclo, de cafuzo et de mulato qui ne se vivait qu’au présent. Après qu’on lui ait promis monts et merveilles et après avoir subi les renversements de pouvoir, les dictatures militaires et l’hégémonie blanche, il se définit avec un large sourire comme « le peuple de toujours pour l’éternité ».
À ces raisons que se sont ajoutés mes débuts en architecture et des antécédents de voyages familiaux qui m’ont poussé vers cette terre si vaste qu’il faudrait habiter pour la saisir plus en profondeur. En 2005 j’entrepris de partir. À l’époque je voyageais avec plusieurs amis. Le départ fixé, notre seul objectif était d’atterrir à Sao Paolo ou à Rio de Janeiro pour des raisons pratiques puis de nous déplacer à notre guise et selon les opportunités qui nous seraient offertes. Notre voyage commença donc à Sao Paulo dans l’état du même nom puis nous mena pour les grandes villes vers Londrina, Iguaçu, Curitiba, Rio de Janeiro, Salvador de Bahia, Sao Luis, Belem puis Manaus en remontant le fleuve Amazone en bateau.
C’est à travers quelques étapes choisies de ce voyage que j’évoquerai la ville de Salvador de Bahia, la ville de Belem et l’embouchure de l’Amazone puis Manaus et son développement. Parler du Brésil c’est faire des choix et tenter de saisir à travers eux un peu de l’essence du pays. Ces étapes jalonnent un parcours loin des villes mythiques comme Rio de Janeiro ou Sao Paulo. Le point de départ sera donc la plus vieille ville brésilienne.
SALVADOR DA BAHIA
Salvador da Bahia dos Todos los Santos est la plus vieille ville du Brésil fondée par Tomé de Souza en 1549. Elle fut la capitale de la colonie portugaise jusqu’en 1763 et le grand marché des esclaves jusqu’à leur libération en 1887.
Salvador de Bahia est une ville sanctuaire qui compte 367 églises, c’est-à-dire une dédiée à chaque jour de l’année, plus une pour le jour bisexte de février, et encore une autre pour être sûr de ne pas s’être trompé dans le décompte du calendrier ! À l’époque où Blaise Cendrars nous compte cette anecdote, 1952, la Rome des noirs comptait 500 000 âmes.
Chaque ville parcourue au Brésil vous laisse une impression particulière et ce d’autant plus qu’elles sont séparées par des campagnes et même des déserts à n’en plus finir. Les paysages s’étendent et les trajets semblent ne plus vouloir s’arrêter. L’arrivée à Salvador m’a laissé un goût particulier, une atmosphère que je n’avais encore jamais rencontrée ailleurs. Le climat humain qui se dégage est dense et mystique ; j’avais là-bas la sensation qu’une autre vie se déroulait en parallèle, une vie impalpable et invisible, mélange de magie noire, de macumba, de cultes de toutes obédiences. C’est un lieu de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes depuis le XVIᵉ siècle.
Cela est certainement dû au fait que Salvador est la ville la plus africaine en dehors du grand continent. Elle a été le creuset de toutes les histoires contées par l’écrivain Jorge Amado dans capitaine des sables ou encore Bahia de tous les saints. Ces histoires témoignent du passé colonial de la ville et de tous les syncrétismes qui ont pu s’y former.
Ces congrégations religieuses absolument inclassables ont pris une telle importance qu’à chaque renouvellement démocratique du président de cet immense pays, Salvador est une étape obligatoire pour les futurs élus s’ils veulent obtenir l’allégeance de ces communautés. Elles représentent une telle manne électorale qu’elles sont capables de faire basculer une élection dans ce Brésil moderne.
La ville a pu préserver de nombreux exemples exceptionnels d’architecture Renaissance. Les maisons polychromes aux couleurs vives, souvent ornées de décorations en stuc de grande qualité, sont une des caractéristiques de la vieille ville. C’est un exemple éminent de structure urbaine de la Renaissance adaptée à un site colonial, la ville par excellence du Nord-Est brésilien, avec sa densité de constructions, son architecture coloniale religieuse, civile et militaire datant du XVIIᵉ au XIXᵉ siècle.
Elle a aussi la particularité d’avoir été bâtie sur un promontoire rocheux. Cette spécificité a engendré une ville haute et une ville basse. Ces deux parties sont reliées par l’énorme ascenseur Lacerda visible sur la photo ci-dessus. Cidade Alta (Ville haute) est un quartier défensif, administratif et résidentiel perché au sommet d’un escarpement de 85 m de haut.
La maison du Bénin
La première visite commencera par un édifice qui prend place dans le quartier du Pelourinho, la maison du Bénin. Ce quartier, c’est l’architecte Lina Bo Bardi qui a été invitée à le réhabiliter en 1986, un an après son classement au patrimoine de l’humanité à l’UNESCO. Le Pelourinho revêt un caractère spécial dans le tissu de la ville de Salvador de Bahia car ce quartier témoigne à lui seul de la morphologie urbaine de la ville qui fut la première capitale d’un Brésil colonial. Pelourinho est caractérisé par sa fidélité au plan du XVIᵉ siècle, la densité de ses monuments et l’homogénéité de ses constructions.
La ville de Salvador est en effet construite le long d’une haute crête en bordure de la baie, pour la défendre des ennemis venus de la terre comme de la mer. Les principaux quartiers du centre historique sont Sé, Pelourinho, la Miséricorde, São Bento, Taboão, Carmo et Santo Antônio.
Au XXᵉ siècle, cette zone de la ville avait été totalement désaffectée et les bâtiments étaient réduits à l’état de ruines. Cette zone était le théâtre favori des romans de Jorge Amado. On peut y retrouver l’âme de la ville avant sa réhabilitation. C’est cette atmosphère qui renvoie autant au mode de vie qu’à l’architecture que Lina Bo Bardi a tenté de conserver et de mettre en valeur en préservant l’âme populaire de la ville.
Ces travaux urbains tendent à sauvegarder le site par la création d’infrastructures, d’équipements et d’aménagements compatibles avec le caractère local. Il a fallu dans un premier temps créer des infrastructures, des équipements et des aménagements publics compatibles avec le caractère vernaculaire et local de la trame urbaine.
Afin d’étayer cette démarche plus solidement, une série d’initiatives a été lancée en partenariat avec la mairie de la ville. Pour favoriser le maintien des habitants dans le quartier et lui redonner vie plus facilement, des offres d’emploi ont été créées et des logements ont été remis en location. Des services sociaux ont aussi été installés dans certains immeubles en ruine. La phase plus architecturale est quant à elle venue en dernier lieu. Il s’agissait d’interventions plus ponctuelles destinées à créer dans les édifices existants des institutions culturelles. Leur but est de créer une animation dans le quartier.
La maison du Bénin a donc été pensée par Lina Bo Bardi, Marcelo Ferraz et Marcelo Suzuki en 1987 rue Padre Agostinho Gomes dans le quartier du Pelourinho.
À l’initiative économique et symbolique de cette intervention, l’entrepreneur et mécène français Pierre Berger. L’édifice est un hommage à la culture des ethnies africaines qui ont été déportés vers le nouveau monde à l’époque du commerce triangulaire. Il prend place sur le site même où les esclaves noirs étaient torturés. L’intervention de Lina Bo Bardi est la suivante. Une première modification avait déjà eu lieu avec pour but de consolider l’édifice grâce à une structure en béton armé. Elle a conservé cette intervention relative à l’histoire du bâtiment en changeant l’emplacement des escaliers, en enveloppant les piliers de paille et en mettant à nu les pierres d’origine.
La cour intérieure, contigüe à celle de la maison voisine, abrite « le jardin du Bénin ». Cet espace se veut caractéristique d’une ambiance inhérente aux pays du golfe du Bénin. On y cuisine principalement et on fait déguster aux visiteurs mets et plats typiquement africains. C’est dans ce lieu que l’architecte a pu dessiner sa célèbre chaise girafinha, la plus célèbre de cette partie de sa carrière.
Solar de Unhao, musée d’art populaire
Ce musée a été construit avenida Lafayete Coutinho en 1959 par la même architecte, Lina Bo Bardi.
C’est une opération intéressante puisqu’elle s’intègre au même titre que la maison du Bénin dans un projet plus vaste de réhabilitation du quartier. Le terrain se situe dans la trame urbaine de la ville basse évoquée précédemment, sur les rives de la baie aux eaux tranquilles. Il a été légué en 1584 par Gabriel Soares de Souza, un propriétaire terrien de l’époque à un père bénédictin. Après diverses cessions ce terrain est devenu la possession de familles locales qui transformaient la canne à sucre et produisaient de la cajacha, le rhum brésilien. Devenu dépôt de marchandises puis quartier général de la marine durant la seconde guerre mondiale l’Etat l’a reconnu monument historique national en 1940 et puis l’a racheté. Le Solar de Unhao est donc un ensemble architectural datant du XVIᵉ siècle. Le programme muséographique a été conçu conjointement à la restauration du Solar de Unhao.
Le but initial de ce musée était d’aménager un espace destiné à la présentation de l’art populaire de tout le Nordeste. Le Nordeste est cette région du Brésil qui englobe les états de Bahia jusqu’au Maranhao, porte d’entrée sur l’Amazone. Outre son aspect colonial cette immense région est riche d’un passé préhistorique et de denrées précieuses malgré l’aspect désertique du Sertao. La perspective était donc de créer par la suite une école moderne de design industriel dont l’organisation et les fondements culturels s’enracineraient précisément dans ces réalisations populaires.
Face à la mondialisation, le Brésil ne peut pas faire l’impasse du développement technologique. C’est ce processus irréversible du développement industriel qu’a voulu saisir au vol la création du musée. Il se proposait de rattacher la modernisation de la société à son identité culturelle afin de diminuer les fortes dissensions créées entre les technologies issues d’un pays dit émergeant et les cultures inhérentes à un fort métissage. C’est pour ces raisons que l’édifice s’appelle centre de documentation sur l’art populaire et centre d’études techniques du Nordeste.
L’intention de l’architecte était de mener une restauration critique. Il ne s’agit pas de restituer le caractère original de l’existant. La première opération a consisté à supprimer la plupart des constructions précaires situées derrière la chapelle, pour créer à leur emplacement un espace dégagé, pavé, à proximité de la mer.
L’aspect extérieur de la chapelle a quant à lui été sauvegardé tel quel. Aucune modification n’a été apportée que ce soit sur la toiture ou sur les éléments maçonnés. Par contre différents aménagements intérieurs ont été effectués afin d’obtenir un espace d’un seul tenant, ce qui lui donnait un caractère résolument moderne. Les piliers de bois, détachés des murs, structurent les salles des deux principaux étages d’exposition du musée. Les fenêtres peintes de couleurs vives et les panneaux à claire-voie soulignent les interventions effectuées.
La modernisation de l’art populaire souhaitée par Lina Bo Bardi est très bien illustré par le nouvel, escalier central de forme carrée. Il s’agit d’interventions qui allient des savoir-faire anciens avec de nouveaux usages. L’escalier reprend des principes de constructions anciennes telles que l’utilisation de grosses cavilhas (chevilles de bois comparables à celles utilisées sur les charriots à bœufs) qui permettent la fixation des marches sur les limons extérieurs. À l’intérieur elles sont encastrées dans un pilier central. Ce dispositif met en scène l’escalier mais lui confère malgré tout une sensation de légèreté et de transparence qui le font disparaître au profit des œuvres exposées.
Siège de la compagnie hydro-électrique de Sao Francisco (CHESF)
Ce bâtiment a été pensé par l’architecte Francisco Assis Reis et conçu avenida Sao Rafael, Pituaçu en 1976.
Ce projet est tout un essai d’adaptation au climat chaud et humide de la région bahianaise. Il propose la création d’espaces naturellement ventilés. Afin de parvenir à ce résultat les matériaux ont été hybridés et déclinés en fonction de leurs potentialités structurales. Le choix de la brique n’est donc pas anodin. Ce matériau permet des mises en œuvre très différentes et il est souvent employé dans cette région mais pour des bâtiments de plus faible ampleur.
L’architecte a donc décidé d’allier la brique peu onéreuse au béton précontraint plus cher et plus sophistiqué. De cette façon il pouvait construire de longues travées et produire l’architecture ventilée initialement souhaitée. La brique bon marché soutient les travées et travaille en compression. Ce sont les escaliers et les passerelles qui complètent l’ensemble et lui confèrent de légèreté et de transparence.
La suite de l’opération a remis en question les projets de l’architecte. L’utilisation de la brique amoindrissait le coût du chantier et permettait de grandes économies par rapport au béton mais la mise en œuvre trop lente de ce matériau a fini par mettre en péril l’idée et les piliers ont finalement été construits en béton armé puis revêtues de briques. Malgré cela les piliers ont permis la surélévation de l’édifice et lui prêtent sa légèreté. L’éclairage zénithal renforce les effets de transparence permis par les circulations verticales et horizontales. Au rez-de-chaussée le plan d’eau contribue au micro climat de l’édifice et participe à sa légèreté. Outre le fait qu’il prolonge le jardin et le paysage environnant, il souligne aussi le caractère extérieur de cet espace.
« Ses recherches structurales entre béton et brique ont rapproché l’oeuvre architecturale de Reis du travail de Louis Kahn et notamment de ses œuvres de Dacca et d’Ahmedabad. Cette affinité s’est aussi confirmée dans l’agencement modulaire du plan. L’intérêt des architectes brésiliens à la production internationale de l’époque a permis de jouer un rôle majeur d’alternative au principal courant d’architecture brésilienne moderne ». (Renato Anelli)
Hôtel de ville
Lors de notre visite à Salvador nous a avons principalement résidé à Pelourinho. La rencontre avec un édifice tel que l’hôtel de ville tranche très nettement avec les bâtiments avoisinants. Il a été construit par l’ architecte Joao Filgueiras et Lima Lelé (FAEC) en 1986.
Au premier abord le bâtiment semble assez anachronique et son aspect préfabriqué dénote dans cette zone de la ville à caractère historique. Lelé a pourtant eu la possibilité de collaborer avec Lina Bo Bardi qui rappelons-le, a travaillé dès les années 60 à la réhabilitation de la vieille ville. Elle était donc très sensibilisée à la revalorisation patrimoniale. Il se situe Praça de Souza. Depuis cette place, on peut apercevoir l’intégralité de la baie aux eaux tranquilles et accéder à la cage de l’ascenseur Lacerda évoqué précédemment. Il descend sur la ville basse et portuaire. Cette architecture a été conçue en douze jours. Ce délai Lelé se l’est imposé lui-même. C’est une démarche entreprise avec la FAEC (la Fabrica de equipamentos comunitarios) qu’il a créé un an auparavant. L’objectif de cet organisme est de promouvoir l’élan d’industrialisation voulu par l’Etat et ainsi de créer ou de démolir rapidement des établissements publics, au gré des gouvernements successifs.
Sous la place, un parking couvert de dalles de béton. La ville est donc débarrassée de ces voitures et la vue sur la baie peut donc être mise en valeur. La structure métallique du bâtiment abonde dans ce sens et libère visuellement le rez-de-chaussée.
La faible hauteur de l’édifice permet de ne pas concurrencer l’esplanade et les bâtiments en retrait, les escaliers reprennent les dimensions des marches existantes. Les bandeaux de couleur grise et l’ordonnancement général avec ses lignes directrices s’harmonisent avec l’environnement urbain. Malgré cela un an avant notre voyage, la démolition officielle a été décrétée sous prétexte de dénaturation du patrimoine historique mais un débat public a eu lieu et renversé la décision. Les habitants ont validé cette architecture contemporaine dans un contexte ancien à préserver.
Aurélien Méchain, voyage au Brésil été 2006.
Crédits photographiques
image à la une: http://whc.unesco.org/fr/list/309
- Situation de Salvador au Brésil (https://www.populationdata.net/pays/bresil/)
- Une vue de la plus célèbre rue du Pelourinho (http://whc.unesco.org/fr/list/309)
- L’ascenseur qui relie la ville haute et la ville basse (http://www.worldeventlistings.com/fr/salvador/bonnes-adresses/ascenseur-lacerda-p-96189)
- Vue intérieure (https://divisare.com/projects/279156-lina-bo-bardi-inigo-bujedo-aguirre-casa-do-benin-in-salvador)
- La cour intérieure (http://archleague.org/2015/01/lina-bo-bardis-return-to-salvador/)
- Vue sur la baie des eaux tranquilles (http://www.metalocus.es/en/news/lina-bo-bardi-100-brazils-alternative-path-modernism)
- Les salles de musée (http://www.leonardofinotti.com/projects/solar-do-unhao)
- Les ateliers (http://www.leonardofinotti.com/projects/solar-do-unhao)
- L’escalier, pièce centrale du dispositif (http://www.leonardofinotti.com/projects/solar-do-unhao)
- L’édifice vu de l’extérieur, la nappe d’eau en contrebas (https://www.flickr.com/photos/93256055@N00/23000815571/sizes/l/)
- Coupe longitudinale (http://www.acervoassisreis.com.br/)
- Insertion dans le paysage bâti (http://www.vitruvius.com.br/revistas/read/arquitextos/06.064/423/fr)
Bibliographie
« Brésil, des hommes sont venus » par Blaise Cendrars
« Architecture contemporaise au Brésil » par Renato Anelli Actes sud 2009
« The world heritage collection » UNESCO
Dictionnaire Larousse (http://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Salvador/142880)
Encyclopédie Universalis (http://www.universalis.fr/encyclopedie/bresil-geographie/)