De sa fondation jusqu’à aujourd’hui en passant par son essor exceptionnel à la fin du XVIème siècle, la ville de Hambourg a été en constante expansion et mutation. Ancienne ville hanséatique, la ville de Hambourg a fondé sa réputation sur son port. Aujourd’hui, troisième port européen derrière Anvers et Rotterdam, Hambourg doit sa réputation à sa situation géographique et à l’élément principal qui la forme, l’Elbe. D’abord ville indépendante et membre de la ligue hanséatique (association de port marchands du Nord de l’Europe), la ville obtient lors de son entrée dans la confédération germanique de rester une « ville libre et hanséatique » et ainsi conserver une relative indépendance par rapport au pouvoir germanique. Car il est important pour la survie de l’activité économique de la ville, que le port reste un port franc, et par conséquent sans taxes à verser à l’empire germanique. La ville porte le nom de Freie und Hansestadt Hamburg (ville libre et hanséatique de Hambourg). Même après la Seconde Guerre Mondiale, la ville obtient un statut à part entière, puisqu’elle forme à elle seule et sa banlieue, un Land à part entière dans la nouvelle République fédérale allemande. Ce souci d’indépendance est encore et toujours dû à son activité principale, son port.

Fritz-Schumacher-Preis

Schéma de Fritz Schumacher – 1920

Le port étant l’élément central de la ville, l’urbanisme s’en ressent. En effet, d’après le « Schéma du développement naturel de l’organisme Hambourg » dessiné par Fritz Schumacher en 1920, la ville se dessine comme un éventail (Fächerplan) ou le centre est le cœur industriel et commercial d’Hambourg. La ville s’étend essentiellement sur la rive droite par des zones résidentielles périphérique. Ce plan a fortement influencé la reconstruction de la ville après la Seconde Guerre Mondiale et c’est ainsi qu’aujourd’hui, la ville se retrouve à la limite de son extension au Nord, stoppée par la limite de son Land mais également par le « Lac », lac artificiel formé par la rivière de l’Alster qui diminue fortement sa surface constructible.

Le "Lac" artificielle, rivière Alster

Le « Lac » artificielle, rivière Alster

Après s’être étendue le long de l’Elbe vers l’Ouest sur l’emprise du marché à poissons et dans la continuité de son quartier historique de Sankt Pauli et de sa mythique et sulfureuse ReeperBahn, la ville se tourne aujourd’hui vers d’autres anciennes zones portuaires et ainsi vers le Sud. Cette extension le long de l’Elbe fût d’ailleurs en quelques sortes, le laboratoire grandeur nature qui permit aux hambourgeois de définir les différents techniques permettant de combattre les différentes crues de l’Elbe et ainsi rendrent possible les deux projets d’envergures par la suite, HafenCity et l’IBA. Etant la deuxième plus grande ville allemande derrière Berlin avec 1,7 millions d’habitants, et en constante évolution démographique, la ville a pour ambition de s’étendre désormais au Sud voir même au delà de l’Elbe. Cette volonté de regarder vers le Sud est aussi une façon d’utiliser le fleuve comme un élément touristique et de qualité de vie et non plus comme un seul outil purement économique. Hambourg est également une ville au tourisme attractif, de part son architecture, son réseau de canaux et aux abords luxuriants de l’Alster, et de son fameux lac artificiel. Deux projets urbains majeurs et contemporains sont les symboles de cette nouvelle dynamique d’extension vers le Sud, HafenCity et l’IBA. Ces deux projets furent l’objet chacun d’eux, d’une journée sur site avec une visite commentée.BerndtDahlgrün, professeur d’architecture à la HCU (HafenCityUniversität) pour le quartier HafenCity et Claire pour l’IBA, une française qui enseigne également à la HCU mais travaille également pour l’IBA.

HAFENCITY

Le quartier prend place dans une ancienne partie de l’ancien port de la ville de Hambourg. Suite à l’évolution de la marine marchande et à la technique des conteneurs, le port tel qu’il était pensé à Hambourg se devait de déménager pour ainsi s’adapter. Il laissa donc, une grande étendue de surface (157 hectares) à proximité du centre ville. En effet, le port était pensé avec des bâtiments de stockage  donnant d’un côté sur un canal et de l’autre sur une rue, favorisant ainsi la vente. Le déchargement et le stockage par des hommes est devenu obsolète avec l’arrivé du container.

Ancien dock de stockage

Ancien dock de stockage

La ville procéda de manière intéressante afin d’acquérir les parcelles portuaires. En effet, le maire ordonna, d’après les dires de notre guide, Berndt Dahlgrün, a un de ses proches de racheter discrètement, une après l’autre, les différentes parcelles du port aux différents propriétaires portuaires. Cette discrétion était essentielle afin de racheter les parcelles à un prix raisonnable pour ne pas subir les éventuelles inflations qui auraient pu arriver si les différents propriétaires apprenaient que la ville souhaitait racheter leurs parcelles pour y réaliser un projet urbain. Ainsi, à partir de la fin des années 90, la ville se retrouvait propriétaire de l’ensemble des 157 hectares de l’ancienne zone portuaire. Le projet d’extension urbaine pouvait par conséquent commencer. Après avoir d’abord essayée de construire par elle même cette friche industrielle, la ville se retourna rapidement vers des personnes plus qualifiés et lança un concours d’urbanisme en 1998 pour ce qui veut être le plus grand projet de développement urbain d’Europe et du vingt-et-unième siècle. Le 29 février 2000, la ville adopta un « Masterplan », œuvre d’une équipe germano-néerlandaise (ASTOC, KeesChristiansee et Hamburger Plan).

Une grande maquette urbaine présente de façon ludique le projet à la Kesselhaus, en plein cœur de l’ancien quartier des docks de Hambourg. On peut ainsi y découvrir les différents bâtiments construits ou en cours de construction (maquettes détaillées), ainsi que l’ensemble du projet urbain (maquettes volumiques).

Maquette à la KesselHaus

Maquette à la KesselHaus

L’un des atouts du Masterplan est qu’il se veut évolutif au fur et à mesure des différentes phases afin de combler les erreurs repérées lors de la phase précédente. Il a également la volonté de laisser l’accès à l’eau sur chacune des parcelles, c’est ainsi que l’on doit à cette volonté, le récurrent geste architecturale des porte-à-faux au bord des différents canaux mais également de favoriser la mixité, logements et tertiaires.

Exemple de porte-à-faux

Exemple de porte-à-faux

Le projet urbain s’étend progressivement de l’Ouest vers l’Est. Le Master plan découpe l’ancien port en dix-huit secteurs regroupés en huit quartiers. Aujourd’hui, seule la pointe Ouest est terminée à l’image du quartier Sandtorkaï. Cette première tranche est d’ailleurs dans la continuité de l’architecture typiquement hambourgeoise avec ses bâtiments parés de briques. La ville d’Hambourg est connue pour être une ville de brique et l’architecture contemporaine ne dérogent pas à la règle en utilisant massivement ce matériau. Cela offre ainsi une continuité visuelle entre les projets contemporains et antérieurs. Cette volonté architecturale est aussi présente par le fait que la majorité des bâtiments soient réalisés par des agences hambourgeoises. Ils sont ainsi garant de cette architecture de qualité en brique.

Exemples d'utilisation de la brique en parement

Exemples d’utilisation de la brique en parement

A l’heure d’aujourd’hui, on peut ainsi considérer que seulement un quart du projet est terminé. La totalité du projet devraient ainsi voir le jour en 2025 si aucun événement ne vient ralentir la vitesse du projet urbain.

Des édifices architecturaux d’envergure

Comme tous projets urbains d’envergure, HafenCity est marqué par un projet architectural d’envergure en la présence de l’ElbPhilharmonie, des architectes suisses Herzog et de Meuron. Véritable projet d’envergure et symbole d’HafenCity, il est aussi la pierre angulaire de la mauvaise image ce de projet urbain. En effet, la philharmonie est sujette à de nombreuses controverses et polémiques. De part l’absence de concours qui fut directement offert aux architectes suisses mais également par son coût qui a été multiplié par dix (de 77 millions d’euros initialement à 789 millions) et son inauguration qui est sans cesse repoussée. Ce bâtiment vêtu de verre et en forme de navire qui prend place sur un ancien entrepôt en forme de trapèze, le Kaispeicher A, est aujourd’hui surnommé le vaisseau fantôme de part son éternelle inauguration repoussée. La constante évolution de son programme, d’abord uniquement une philharmonie et aujourd’hui également un hôtel (250 chambres), des logements (45 appartements de luxe) et enfin une terrasse offrant une vue panoramique sur la ville de 1,7 million d’habitants. C’est le symbole d’un projet peut-être trop ambitieux et qui cherche par tous les moyens  à réduire ses coûts ou à augmenter ses futurs revenus. Malgré tout, l’édifice devrait y accueillir à terme l’une des meilleures salles de concert au monde grâce à son acoustique signée du Japonais Yasuhisa Toyota. Cette dernière est par ailleurs représentée par une maquette acoustique géante en plein milieu du quartier du Sandtorkai, sur la place, celle ci permet ainsi d’admirer la superbe acoustique futur mais également communiqué sur le projet de façon positive avec cette image de marque. Enfin la philharmonie est et restera le fer de lance d’HafenCity de par sa présence dans la skyline de la ville, quelques soit l’endroit ou l’on se trouve.

ElbPhilharmonie - Herzog et de Meuron

ElbPhilharmonie – Herzog et de Meuron

D’autres projets d’envergures, ont pris ou prendront place à l’avenir à HafenCity. Que ce soit l’UnileverHaus de l’agence du fils de Peter Behnisch avec sa tour de logements déconstructiviste tout en béton et son bâtiment en verre. Ce dernier siège d’Unilever se veut ouvert sur la ville et totalement transparent. Ce bâtiment fait d’ailleurs lui aussi, d’après Berndt Dahlgrün, parti de controverses puisqu’il se trouve que la tour de logement est quasiment inhabité et participe à un système de bulle financière. De riches investisseurs ou des traders achètent ses logements de luxes pour mieux les revendre quelques temps plus tard, à un meilleur prix, sans jamais y habiter.

UnileverHaus - Behnisch

UnileverHaus – Behnisch

L’école d’Architecture d’Hambourg, par sa vocation à articuler en vue de son emplacement, la phase terminé et la suite du projet urbain vers l’Est, le musée de la Marine ou encore le siège de Green Peace Europe sont d’autres projets qui prennent place en plein cœur de ce nouveau quartier et participe à vendre son image à l’internationale. D’autres projets devraient également participer dans le futur à l’image d’HafenCity comme le terminal à croisières de Massimiliano Fuksas.

L’IBA – INTERNATIONAL BAUAUSTELLUNG

L’autre zone d’extension de la ville de Hambourg est de reprendre en main l’île au Sud de l’Elbe au cœur des quartiers de Wilhelmsburg, Veddel et du port intérieur d’Harburg. Pour cela, la ville utilise un procédé employé en Allemagne pour créer une impulsion architectural et urbanistique à une ville par des projets novateurs et répondant à des nouvelles problématiques. Il s’agit de l’IBA, International Bauaustellung, qu’on pourrait traduire par une exposition internationale d’architecture. Parmi les plus connus, on peut citer l’IBA de Darmstadt en 1901, Berlin en 1957 et 1977. L’IBA de Hambourg débute, elle, en 2006 avec pour slogan « Sprung über die Elbe » que l’on peut traduire par « Saut par dessus d’Elbe. Cela sous entend une volonté de réunifier les deux rives de la ville.

Logo IBA - Hamburg

Logo IBA – Hamburg

Le territoire de Wilhelmsburg fut choisi car il condense les problèmes et les opportunités autour de la ville du futur… Comment faire cohabiter plus de quarante nationalités qui ont élu domicile sur l’Ile à la suite de son abandon par la ville en 1962? Comment construire en zone inondable, raison pour laquelle en 1962, la ville déserta cette zone? En effet, dans la nuit du 16 Février au 17 Février 1962, Wilhelmsburg a été largement inondée et gravement endommagée par une crue de la mer du Nord et par conséquent de l’Elbe. Et enfin, comment changer le regard sur le fleuve et le port qui actuellement sont coupés du reste de la ville? Les différents projets de l’IBA doivent répondre à un des trois grands thèmes : Cosmopolis (vivre ensemble), Metrozones (limite entre les frontières), Ville et Climat (moyen eco-friendly). Comme pour HafenCity, la ville a énormément communiqué sur ce projet qui s’étale sur une décennie par le biais de l’IBA Dock, équivalent de la KesselHaus pour HafenCity. C’est d’ailleurs l’un des édifices emblématiques de l’exposition. De part sa forme iconique, empilement de container et son emplacement, sur l’eau dans le quartier de Veddel, il fait office d’icône à l’exposition mais également de porte d’entrée. Bien qu’on peut noter qu’il participe à une thématique (Metrozones) part sa vocation à travailler avec l’eau puisque le bâtiment flotte, sa qualité architecturale est-elle, discutable. En effet, il me semble dommage de réaliser un édifice reprenant le concept du container, l’un des symboles du port de la ville pour au final, n’être que façade et aucunement bâtiment fait de container.

IBA Dock

IBA Dock

Des bâtiments à la qualité architecturale discutable

A l’image de HafenCity, l’IBA est constitué de nombreux bâtiments iconiques et faisant vitrine au projet urbain. Ainsi, l’installation du BSU (Behörde für Stadten wicklung und Umwelt), l’équivalent du Ministère de l’environnement et de l’urbanisme donne une échelle supplémentaire à l’exposition d’autant plus que sa réalisation est dû aux architectes allemand, Sauerbruch&Hutton connu notamment pour leurs bâtiments très colorés comme le Brandhorst Museum de Munich. Malheureusement l’édifice ne semble pas être à la hauteur de la réputation des architectes. En effet, le socle « noir » est particulièrement grossier et donne à l’édifice un aspect de bâtiment hors contexte et collant simplement à l’image de l’agence berlinoise uniquement par sa façade colorée.

 

D’autres édifices, faisant parti intégrante de cette décennale d’architecture participe à son image mais pâtissent également d’une qualité architecturale discutable. En effet, que ce soit les trois édifices nommé « Water House », trois petites tours flottantes, les « Hybrid House », faisant de leur réversibilité (logement/bureau), leur point fort ou encore les « Bio House », bâtiment expérimentale au niveau des énergies, aucun d’entre eux n’est véritablement ancrer dans le contexte. Mais il semble que cela soit dû, à l’aspect que donne  l’exposition, un catalogue à échelle réelle. Mais plus que des prouesses architecturales, les bâtiments semblent plutôt être des prouesses d’ingénierie avec ce bâtiment avec algues en matériaux de façade, les algues créant de l’électricité pour le bâtiment ou encore des panneaux solaires « pivotant ».

Toutes les idées ne semblent pas bonne à prendre mais reste intéressante dans la volonté de faire évoluer les techniques. L’évolution des techniques est d’ailleurs le principal cheval de bataille de cette IBA. En effet, il y a une volonté de rendre totalement indépendant à l’horizon de 2020, le quartier de Wilhelmsburg et l’île en générale énergétiquement. Afin de répondre à cette demande, l’île est alimentée notamment par des éoliennes disséminées un peu partout ainsi que par son fer de lance, l’EnergieBunker. Cet ancien bunker anti-aérien est d’ailleurs devenu le symbole de la notion de protection du climat et des énergies renouvelable. Totalement inutilisé depuis la fin de la guerre, il retrouve une seconde vie en étant rénové puis transformé en une usine d’énergie renouvelable. Des panneaux solaires sur la façade Sud ainsi que sur le toit créaient de l’électricité auquel est ajouté un réservoir de stockage de bio méthane permettant ainsi d’offrir un système de chauffage urbain ainsi que de réaliser également de l’électricité. C’est donc une vitrine sur les énergies renouvelables mais également pour l’IBA grâce à sa renommé et la possibilité qu’il offre, de monter sur le toit pour ainsi admirer le panorama sur l’île de Wilhelmsburg. Par conséquent, on peut noter qu’il y a également des projets intéressants par leur démarche et également par leur qualité architecturale et technique dans le cadre de cette exposition.

EnergieBunker

EnergieBunker

Des projets pour et avec les habitants

L’IBA offre d’autres bâtiments intéressant par leur démarche citoyenne. L’exposition fût l’occasion de rénover les différents HLM (Habitation à Loyer Modéré) présent à Wilhelmsburg en leur offrant une isolation par l’extérieur ainsi que des espaces supplémentaires en réalisant divers loggia ou balcons ainsi que des espaces à partager en toiture. Par ailleurs, cela fut également l’occasion de réaménager les espaces extérieures attachés à ses différents bâtiments. Ainsi des espaces de convivialité et de jardinage ont été agencé suite à l’écoute des paroles des habitants. Ceci  a permis ainsi à ses derniers de se sentir valoriser mais aussi concernés par l’exposition.

Un autre projet citoyen de qualité est présent dans les environs par le projet de l’agence LAN. Il s’agit d’un ensemble de quatre édifice en ossature bois et en forme de U. Il s’agit d’un ensemble de famille qui ce sont regroupés afin de construire des logements coopératifs. Ainsi, le projet a été réalisé avec les besoins et les envies de chacun des propriétaires. Sobre et efficace, les quatre bâtiments sont d’une qualité architecturale intéressante et bien que ne faisant pas parti de l’IBA, le projet participe à l’image cette dernière. Aujourd’hui, l’IBA est fini mais le projet de revalorisation de Wilhelmsburg est toujours en cours et ne devraient pas s’arrêter de si peu. On peut dire que l’IBA fut une rampe de lancement à un projet plus ambitieux, celui d’étendre la ville au Sud et donc de surpasser la barrière naturelle de l’Elbe. A terme, Hambourg bénéficiera d’un eco-quartier de grande taille et une véritable vitrine touristique et architecturale contemporain. De plus, cela permettra de relier et d’hybrider à la fois les activités portuaires de la ville mais également la vie quotidienne dans ce lieu déserté par le passé et qui tournait le dos  à ses activités portuaires.

Neue Hamburger Terrassan - LAN Architecture

Neue Hamburger Terrassan – LAN Architecture

Bien que parfois controversé, les deux projets d’envergure à Hambourg participe à donner une nouvelle dynamique à la ville et sont tout de même de qualité. Chacun des projets se veut innovant sur sa qualité architecturale, environnementale mais également patrimoniale. En effet, HafenCity renoue avec son passé maritime mis au goût du jour et surfent sur les tendances mondiales à reconvertir ses friches portuaires tandis que l’IBA, cherche à ne pas transformer Wilhelmburg en guetto moderne comme il le fut par le passé avec le départ des différents allemands et l’immigration des étranger sur ce territoire. On peut estimer qu’à l’avenir, la ville aura réussi à s’étendre au Sud de l’Elbe et ainsi accroître sa capacité foncière.

Bibliographie :

– Urbanisme n°390 : Hambourg à l’heure de l’IBA, 2013

– Cordier, mémoire de master : Hambourg, une ville en quête de son identité, 2013

– IBA GmBh, Stadt in der StadtBauen = Building the City within the City / IBA Hamburg, 2014

Sitographie :

http://www.hafencity.com/upload/files/files/Projekte_frz_2013_FINAL.pdf

http://www.aucame.fr/web/publications/etudes/fichiers/Fiche_Hambourg.pdf

http://www.iba-hamburg.de/

http://www.lan-paris.com/fr/project-neue-hamburger-terrassen.html

Auteur: Aurélien Gautier – aurelien.gautier@nantes.archi.fr

Voyage effectué du 13 au 18 avril 2015.