On entend souvent dire que le Danemark est un pays vélo, surtout à sa capitale Copenhague. En 2014, Copenhague a reçu le nom de « Capitale Verte » en Europe. Ce titre honorifique est étroitement lié au « voyage vert » des habitants de Copenhague. À Copenhague, presque tout le monde fait du vélo. Les bicyclettes transportent 38% du trafic quotidien de la ville, et 55% des habitants de Copenhague choisissent le vélo comme moyen de transport quotidien et se rendent au travail à vélo.
Avant de voir Copenhague en vrai, j’avais l’habitude d’être en désaccord avec ce nom de « Capitale du vélo ». Puisque si quelqu’un est qualifié de parler de vélo, ce sont les Chinois. Personne n’as vu une échelle de vélo plus grande dans la ville que moi. Mais, ce que j’ai aperçu pendant le voyage m’a vraiment impressionné.
Ce voyage est fait en début de février. Même si la température extérieure est encore un peu insupportable, la majorité de flux dans le centre-ville est encore composée de vélos.
De temps en temps, on rencontre des rangs de vélos garés au coin de la rue, devant des cafés. Pourtant le vélo est déjà un mode de vie à Copenhague, autrement dit, la notion de l’écologie s’est déjà implantée dans le cœur des habitants à Copenhague. D’ailleurs, plutôt que voir la ville de la fenêtre de voiture, le vélo nous rend la ville plus proche.
En revanche, si on voit la situation en Chine. Dans les années 1990, la proportion de voyages à vélo dans la plupart des villes chinoises était autrefois de plus de 50%. Cependant, avec l’expansion de l’échelle de la ville, l’augmentation des revenus des résidents et l’accélération du processus de motorisation, la part des bicyclettes dans de nombreuses villes chinoises est tombée en dessous de 20%. De plus, l’augmentation de taux d’automobile a causé des graves problèmes de la pollution d’air.
À Pékin, il y a 36 voitures pour 100 familles et 228 voitures pour 1 000 personnes. Dans l’esprit des gens, sortir en voiture est une manifestation d’une vie supérieure. Cette mentalité a aggravé la détérioration de l’environnement à Pékin. Après 2015, l’émergence de bicyclettes partagées a atténué cette situation dans une certaine mesure. Le vélo est redevenu un style de vie. Cependant, cette tendance n’a pas duré longtemps. En raison d’une mauvaise gestion, de nombreux vélos partagés sont arbitrairement mis au rebut sur la route. C’est aussi la chose la plus triste pour moi. Puisque nous avons évidemment des moyens de réduire la pollution de l’air, mais nous n’avons pas fait bon usage d’eux.
Sur le site de Archidaily, j’ai lu un article très intéressant dans lequel l’auteur américain nous discute si la culture de la ville cyclable de Copenhague vaut la peine d’être étudiée. Il a observé une égalité entre le vélo et de la voiture dans la rue. Il croit que les vélos sont si importants à Copenhague grâce aux pistes cyclables parce que ses urbanistes ont un objectif ambitieux : aménager la ville comme un grand espace public partagé. Cependant, le système du vélo de Copenhague n’est pas facilement transférables aux autres villes à haut densité, par exemple New York ou Los Angles, même Pékin. Mais ce qu’on peut apprendre de Copenhague est la notion sur l’égalité d’accès à la ville et la solidarité des habitants pour rendre la ville plus vivable.
Copenhague fait un excellent exemple pour nous non seulement au le niveau d’écologie, mais aussi sur le niveau de sociologie comme l’urbaniste danoise – Jan Gehl a dit dans son livre Life between buildings « un trafic lent signifie des villes animées ».
An Shi
Photographies de l’auteur
Voyage du 09 au 18 février 2018
Bibliographie
« A Copenhague, il y a désormais plus de vélos que de voitures », Europe 1, décembre 2016, en ligne : http://www.europe1.fr/international/a-copenhague-il-y-a-desormais-plus-de-velos-que-de-voitures-2915954, consulté le 18 juillet 2018
Jan Gehl, Jo Koch (trans), Life between buildings : using public space; Washington : Island press, 2011 .- 207 p.
Martin Pedersen, « The One Big Problem That Advocates of Copenhagen-Style Urbanism Often Overlook  », Archdaily, juillet 2017, en ligne : https://www.archdaily.com/875622/the-one-big-problem-that-advocates-of-copenhagen-style-urbanism-often-overlook, consulté le 18 juillet 2018
Olivier Razemon, « Comment Copenhague est devenue la capitale européenne du vélo », L’Interconnexion n’est plus assurée, mai 2014, en ligne : http://transports.blog.lemonde.fr/2014/05/09/comment-copenhague-est-devenue-la-capitale-europeenne-du-velo/, consulté le 18 juillet 2018