MUSEOGRAPHIE
Earthquake
Les architectes Jakob et MacFarlane développent une architecture d’expérimentation misant sur l’outil numérique et les techniques de production non standard pour définir de nouvelles modalités constructives. C’est ainsi qu’a vue le jour le projet d’un FRAC (Fond Régional d’Art Contemporain) pour la région Centre à Orléans.
Ce nouveau FRAC est consacré plus particulièrement à l’architecture contemporaine. De nombreuses maquettes d’édifice ou de projets architecturaux y sont exposées. Ce musée dispose de salles d’expositions permanentes et temporaires, d’une médiathèque et d’un café sur une surface total de 3400 m2. La particularité de ce musée, c’est qu’il y avait déjà des bâtiments existants, les architectes ont donc agrandi la surface d’exposition grâce à la cour centrale qui était à leur disposition devant les bâtiments. Ils ont donc eu l’idée de faire émerger du sol un bâtiment totalement contemporain qui vient rompre le rythme rigide des façades existantes. C’est ainsi que deux grandes formes se détache du volume et dissimulent des éclairages naturels pour le hall se trouvant dessous. La structure de se bâtiment est faite de simple poteaux métalliques reliés les uns aux autres et recouvertes de plaque d’acier toute de différentes dimensions.
Sur la façade, comme on a déjà pu le voir pour le musée de la mode et du design à Paris, les architectes ont fait appel à un artiste pour animer cette façade la nuit, c’est l’agence Electronic Shadows qui a donc crée une installation de projection de formes très électrique. On fait assez vite le tour des expositions déjà en place. Lorsque je me promène dans un musée c’est plutôt l’architecture que je regarde, ici les parties modernes sont surtout de l’ordre de la circulation et de la promenade.
La distinction entre ancien et nouveau se fait très nettement ressentir. La parti moderne sert ici à faire appel depuis la rue pour amener les gens à déambuler dans l’espace public, et a faire le tour de ce bâtiment qui émerge du sol comme après un tremblement de terre violent. Chacun de leurs projets se fonde sur un principe analytique d’immersion dans le contexte, étendant le champ du diagnostic pour créer une véritable interférence avec le site d’intervention.
D’extérieur, on pourrait croire à une grande complexité a l’intérieur, mais ce n’est pas le cas. J’ai moi même été très étonné de cette simplicité. L’extérieur pour moi est très intéressant architecturalement parlant, mais l’intérieur l’est beaucoup moins. L’espace intérieur est très grand et très lumineux, les différentes maquettes et projets sont très espacés les uns des autres. Je trouve également que ce musée manque de couleur et reste très froid. Les couleurs grise, blanche et beige n’aident pas à vouloir visiter les expositions. Lorsque l’on ressort, on retrouve la couleur de la verdure et le bleu du ciel et ça fait du bien.
Justine Nedellec – justine.nedellec0477@yahoo.fr
Date de visite: 23/12/14
adresse : 88 rue Colombier, 45000 Orléans
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