Nous nous trouvons le 24 juin 2016, jour de l’inauguration du nouveau pavillon du Musée National des Beaux-Arts de la ville de Québec, mais aussi jour de la Saint-Jean, fête provinciale du Québec. J’ignore si c’est à cause de l’ouverture du musée (qui offre bien sûr l’entrée gratuite pour l’occasion), des festivités qui commencent ou à cause de la journée fériée, mais il y a foule. C’est probablement un amalgame de toutes ces conditions qui engendre l’agitation ambiante ! L’électricité dans l’air est palpable, les gens sont frénétiques et je le suis aussi : c’est ma première visite à Québec malgré le fait que j’habite le Québec depuis toujours. Dans mon cas, c’est l’ouverture du musée qui justifie ma présence aujourd’hui, je le découvre tranquillement de l’extérieur alors que je fais la file pour y entrer.

CONTEXTE ET HISTORIQUE

La Pavillon Pierre Lassonde vient s’ajouter aux trois autres bâtiments du complexe muséal des Beaux-Arts de Québec. L’idée du projet a été proposée au début des années 2000 par le directeur général du musée, puis au bout d’un long processus1, le musée a finalement ouvert ses portes ce 24 juin 2016.

Il n’est pas possible de parler du musée sans aborder la question entourant sa conception. Il est important de préciser ici l’innovation dont ont fait preuve les administrateurs du MNBAQ (Musée National des Beaux-Arts de Québec) qui ont alors proposé un premier concours architectural international au Québec pour un établissement muséal. C’est parmi 76 propositions différentes qu’a été retenu le projet de la firme OMA en collaboration avec la firme québécoise Provencher_Roy.

Le projet propose une implantation en réponse au site assez complexe en prenant en compte la ville d’un côté, le parc des Champs-De-Bataille de l’autre et le presbytère St-Dominique. La réponse se traduit dans une volumétrie qui demande des prouesses techniques avec un porte-à-faux d’envergure. L’enveloppe innovante doit faire face à des considérations climatiques spécifiques : l’enveloppe du pavillon est entièrement faite de verre.

Une architecture de verre et d’acier qui accueille l’exposition d’art inuit, l’exposition d’art contemporain et l’exposition de design et métier d’art québécois. Une salle est également dédiée aux expositions temporaires et le tunnel qui relie le nouveau pavillon aux autres permet l’exposition, entre autres, de la fresque de Jean-Paul-Riopelle (L’Hommage à Rosa Luxembourg) de 40 mètres de long.

Le projet de OMA et Provencher_Roy attise les attentes!

 

Plan du contexte muséal

Plan du contexte muséal

 

ARCHITECTURE EXTÉRIEURE

Il y a un petit quelque chose d’attrayant à la perspective de découvrir un bâtiment tout neuf et ouvert au public seulement quelques heures plus tôt. En même temps, il y a beaucoup d’appréhension, car l’apparence extérieure du musée a été dévoilée à la publication des projets participants au concours, puis au travers les rendus dans le cadre du développement du projet gagnant. Comment ne pas avoir peur d’être déçu avec des images de rendus qui peuvent parfois donner des éclats aux projets qui ne seront jamais présents en réalité ?

Façade Sud – Arrière

Mon premier aperçu du musée, je l’ai en arrivant d’une promenade par le parc. Ce que je découvre me surprend, j’arrive par l’arrière du musée de sorte que je ne suis pas certaine que ce soit bien lui. Je m’attendais à découvrir un bâtiment d’envergure qui s’impose dans le parc, au contraire, je vois un volume d’un étage seulement qui s’intègre très bien dans le paysage et lui laisse sa place. Des détails me permettent de confirmer qu’il s’agit bien du musée quand j’aperçois à l’arrière d’autres volumes qui se superposent au volume initial et quand je remarque la matérialité extérieure qui le compose. L’intégration du musée dans le paysage est pour moi bien réussie par sa légèreté. Je trouve même qu’il apporte un gain de fraîcheur et de luminosité à la végétation.

Façade arrière du pavillon muséal

Façade arrière du pavillon muséal

L’apparence générale de l’enveloppe du musée est très fidèle au rendu. Il y a l’impression d’une paroi translucide assez opaque le jour qui laisse la lumière du musée s’échapper la nuit. Automatiquement, je me dirige vers cette paroi et qu’elle est ma surprise quand je découvre qu’il s’agit, en fait, de verre givré sérigraphié avec des points de différentes tailles! Ce motif permet une variation de la translucidité au travers les salles et les étages. Pourtant, quand j’observe le musée dans son ensemble, il n’est pas question de voir autre chose qu’une surface translucide unie! Aussitôt, je remarque également la manière dont ces panneaux de verres sont assemblés : tout est pensé pour que la paroi soit perçue comme un élément lisse et continu, les joins sont discrets et précis. La paroi est tout autre que l’idée que je m’en étais faite. Les panneaux sont petits et assez nombreux, pourtant, quand on s’éloigne, ils donnent l’impression d’une paroi unie sans joints. Mes premières découvertes attisent ma curiosité, car ce que je vois ne correspond pas à ce que j’imaginais, c’est une surprise tout à fait positive.

Façade Ouest

La deuxième perspective que m’offre le musée est celle de son côté ouest, donnant dans le parc, mais visible de la rue. Je perçois déjà un langage différent par rapport à ce qui était visible de l’arrière : le musée se dévoile d’avantage et s’expose formellement en plus de gagner de l’importance vis-à-vis du parc. Il est plus aisé, alors, de saisir son échelle véritable qui me semble plus en concordance avec sa fonction muséale. C’est une façade du musée que je connais bien mieux que la précédente, car ses images ont été énormément mises de l’avant par la couverture médiatique en plus de la façade sur rue. Ce qui m’impressionne est la lecture du porte-à-faux et de la structure déjà très apparente à ce niveau ! Et c’est sans parler de l’escalier proéminent qui semble un élément tout à fait incongru ainsi surélevé (à la hauteur de la cime des arbres) en porte-à-faux et complètement transparent sur la façade. Je suis impatiente de l’emprunter lors de la visite de l’intérieur !

Lecture de 3 volumes

Lecture de 3 volumes

 

Une section vitrée est déjà bien apparente également, elle vient appuyer la lecture formelle de trois volumes en porte-à-faux empilés les uns sur les autres. Ces trois volumes étaient l’idée génératrice du projet pour les groupes d’architectes qui sont ainsi venus relier le parc et la ville à des niveaux différents. En effet, les volumes s’élèvent du parc jusqu’à la rue, manière de faire enter la ville dans le parc qui se soulève.

Ce que je vois concorde avec les intentions des architectes jusqu’ici. Ce qui rend une visite plus riche je trouve, c’est de pouvoir faire le parallèle avec des connaissances théorique du projet et le vécu. Ça apporte une distinction importante entre le discours et le réel. Par contre, je sais que les toits des volumes accueillent des terrasses végétalisées qui permettent d’appuyer l’idée de la prolongation du parc en suggérant que celui-ci se soulève pour laisser entrer la ville. Les 3 volumes s’inscrivent clairement devant moi, mais l’idée de la continuité du parc reste abstraite, car je ne peux voir les terrasses des toits de mon point de vue. Je ne pense pas que les usagers pourront jamais saisir cette partie de l’intention du projet.

Schéma conceptuel de OMA présenté en premier tour du concours

Schéma conceptuel de OMA présenté en premier tour du concours

Façade Nord – Devanture

Finalement, la façade principale s’offre à moi. Il y a l’équivalent de deux étages entiers de vitrage qui montent jusqu’au porte-à-faux du dernier volume (à noter que celui-ci a une porté importante de 20 mètres). La présence du vitrage dégage la rue et permet même d’imaginer qu’il n’y a plus de limite entre l’intérieur et l’extérieur du musée. Ce qui me frappe est à la fois la transparence et la légèreté qu’apporte le verre, puis en même temps, la monumentalité d’un mur rideau en verre d’aussi grande envergure (on parle quand même de deux étages totalisant 12,5 mètres de hauteur !). Il faut dire qu’avec les conditions climatiques du Québec, un mur rideau d’une telle ampleur, c’est du jamais vu. Le verre utilisé répond par contre à la certification LEED, pour une  performance énergétique minimale.

Je voudrais bien entrer immédiatement, mais la foule présente m’impose de faire la file un moment. En immortalisant le musée en photo je me rends compte de l’importance de ce public pour la compréhension de l’échelle du bâtiment. Tout est majestueux, on se trouve à une échelle presque monumentale et je le réalise en voyant les gens se tenir juste à côté de ce mur de verre et sous ce porte-à-faux qui me semble maintenant presque effrayant en taille.

Échelle de la façade avec le public

Échelle de la façade avec le public

L’insertion dans le contexte du nouveau pavillon ne se fait pas seulement par rapport au parc, mais aussi par rapport au bâti existant, dans ce cas-ci le presbytère St-Dominique. Le pavillon vient s’ancrer à ce bâtiment de style néo-gothique anglais avec brio : le verre ne le masque pas et vient au contraire le mettre d’avant avec son reflet. J’aime bien voir ce bâtiment contemporain côtoyer du néo-gothique, ça semble incongru.

Je remarque également un point de vue visible au troisième niveau. C’est un cadrage très précis qui doit donner une vue intéressante sur la ville, il me semble que ça équilibre bien la façade avec son entrée légèrement décentrée.

Enfin, je vois la file devant moi disparaître tranquillement à l’intérieur et je peux enfin entrer à mon tour.

ARCHITECTURE INTÉRIEURE

Mur rideau

Quand j’entre, mon attention est attirée par le mur rideau qui est porté par des meneaux en verre. Je ne croyais pas cela possible, ça semble une prouesse technique, mais c’est un bon choix : ça enlève tout obstacle visuel ! L’espace est infini, sans limite, c’est encore plus impressionnant de l’intérieur que de l’extérieur. L’apport de lumière est surprenant pour un musée où la lumière directe est toujours un élément délicat, mais l’espace de l’entrée est immense et n’inclut pas d’expositions.

Les meneaux de verre rassemblent chacun 5 épaisseurs de verre que je peux compter distinctement, c’est vraiment monumental. Les assemblages des meneaux du mur sont visibles et assumés, tout en restant minimaux. Je remarque même qu’un détail traite la base et le haut des meneaux pour donner l’impression qu’ils émergent du plancher et du plafond, aucun détail n’est négligé. Il y a énormément de gens et pourtant on respire dans ce grand espace. Étant le premier bâtiment utilisant ce type de mur au Québec, j’espère qu’il sera viable à long terme et facile d’entretien.

Presbytère St-Dominique

Le traitement intérieur de la liaison avec le presbytère st-Dominique est pour moi presque une œuvre d’art. Ça capte mon attention pendant un bon moment, il y a une force qui se dégage de ce geste. En effet, une grande dalle de béton d’un seul morceau marque la forme du presbytère comme une empreinte dans le pavillon. Une couleur verte marque le lieu d’une nature différente. Ça reste un geste simple qui est absolument efficace, je garde une pensée pour l’existant dans ce bâtiment contemporain.

De plus, une cour intérieure a été créée et met directement en relation le nouveau pavillon avec le presbytère. C’est surprenant d’être entouré à la fois par le verre et la pierre, les matérialités s’agencent parfaitement. Cette cours est un rappel à une temporalité et permet au presbytère d’étendre son empreinte sur le nouveau pavillon Pierre-Lassonde.

Escaliers

Pour terminer au rez-de-chaussée, c’est l’escalier monumental qui attire mon attention. Un escalier d’une blancheur immaculée qui permet d’apporter énormément de clarté au bâtiment et qui descend jusqu’au sous-sol pour un maximum de lumière naturelle. Composé de 79 marches en spirales, il s’élève sur trois étages et il donne l’impression d’être suspendu dans l’espace. Je reconnais bien là un peu de la signature de OMA. Les gardes-corps intérieurs sont en verre et permettent une vue mémorable des différents étages et tout simplement une vue vertigineuse sur la hauteur des 3 étages. J’ai une peur bleue des hauteurs, je ne suis pas la bonne clientèle pour ce genre d’élément, mais je vois les gens qui s’y entassent et s’y attardent pour profiter de la vue, tout le monde semble énormément apprécier.

 

Tout en haut de cet escalier s’en trouve un autre, et je le reconnais. En effet, il s’agit devant moi de l’escalier vu plus tôt sur la façade ouest ! Alors que je monte, je suis projetée à l’extérieur du bâtiment dans le parc,  aussi grande que le sont les arbres. C’est un espace totalement transparent et il est fait d’une structure en acier comme le reste de la structure du musée. Il me semble que cet escalier me présente le parc tel une œuvre dans l’une des salles d’expositions, une mise en scène impressionnante.

 

Structure

Je dois dire qu’avec la foule de gens présente, je n’ai pas accordé grand attention aux expositions du musée jusqu’à présent pendant ma visite. Le bruit et l’agitation m’empêchent d’observer les œuvres avec attention, de toute manière je suis beaucoup trop absorbée par le pavillon en soi pour porter attention au reste.

Justement, je viens de remarquer la structure. Déjà apparente minimalement au rez-de-chaussée, sur les étages supérieurs elle est omniprésente ! C’est magnifique à voir, encore une fois ça donne une impression de monumentalité. En effet, la structure s’apparente à celle d’un pont, et les connections sont laissées apparentes avec des boulons impressionnants. Cette structure traverse en périphérie tous les étages en porte-à-faux et est pleinement assumée partout, y compris dans les fenêtres.

Trame structurelle

Trame structurale

C’est justement la structure avec le reste qui crée certains des meilleurs moments du musée je trouve. Je remarque tout juste une petite fenêtre traversée par un élément de structure, la composition m’émeut, la fenêtre se trouve en relation avec un puit de lumière, c’est parfait selon moi, et tout cela à cause de l’élément dit technique qu’est la structure! Dans ce musée elle semble plutôt créer des surprises, de petits évènements ponctués absolument brillamment pensé ! La structure est donc très bien mise en valeur. Au niveau de l’escalier en porte-à-faux de la façade ouest, je vois une rencontre de deux trames structurales absolument géniale, il y a une maitrise du détail : en effet, l’escalier a une trame structurale de biais par rapport à la trame structurale régulière du mur et la rencontre est surprenante.

Il faut donc conclure que la structure est un élément faisant partie intégrante du projet. C’est un élément même mis en scène par le reste de l’architecture, par exemple, par l’enveloppe qui permet de l’entrevoir de l’extérieur. La conception de cette structure a revêtu une importance capitale dans le projet parce qu’elle permet dans tout le musée des espaces sans points d’appuis. Encore une fois ça ajoute à la monumentalité des espaces, car je me trouve dans des espaces qui semblent trop grands et dégagés pour être réels.

 

Espaces d’exposition

Au dernier niveau, une exposition capte finalement mon attention et je m’attarde quelque temps à observer. Le fait que l’espace soit dégagé par la structure permet de laisser toute la place aux œuvres d’arts.

Contrairement au musée conventionnel, le pavillon Pierre-Lassonde est baigné de lumière et c’est ce qui m’épate. Il y a quelque chose de beau à voir des œuvres dans la lumière véritable du soleil, pourtant aucune œuvre fragile n’y est exposée directement! Bien sûr, même si la conception donne l’impression d’être toujours dans des espaces vastes et lumineux, des espaces protégés permettent d’exposer une grande majorité des œuvres.

Par contre, l’exposition qui vient d’attirer mon attention à l’étage (exposition d’art inuit) est située dans un espace tout à fait singulier. Toute la collection se trouve dans la partie projetée en porte-à-faux complètement vitrée. Alors que la nature revêt une importance capitale pour ce peuple, leurs œuvres ne pourraient pas être mieux mises en valeur que sous les variations du soleil. Les architectes ont su intervenir sur chaque espace d’exposition individuellement pour le mettre en relation singulière avec les œuvres.

Le bâtiment est également conçu pour mettre en évidence la nature extérieure comme une œuvre d’art. Du rez-de-chaussée au troisième étage, j’ai remarqué des points de vue cadrés qui mettent en scène la nature. Les deux grandes terrasses du deuxième et troisième étage sont un bon exemple de mise en relation avec la nature, autant parce qu’elles sont végétalisées que parce qu’elles offrent un point de vue prenant sur le parc. Le parcours au travers le musée me donne l’impression d’une grande promenade : on ne se trouve jamais dans un espace de seule circulation, nous sommes constamment dans un espace qui expose, soit la nature, soit les œuvres d’art ou soit des éléments même de l’architecture du bâtiment.

 

L’OPINION PUBLIQUE

Il est sans dire que le projet a été suivi par une couverture médiatique à chaque étape de son avancement. La population a attendu son dévoilement avec beaucoup d’impatience, surtout après que les travaux aient officiellement été inaugurés en septembre 2013. Toutefois, même dès son dévoilement à l’étape du concours : le projet a toujours suscité une approbation majeure de la population.

Les critiques s’attardent surtout à une appréciation formelle extérieure du bâtiment : la dimension, l’enveloppe, l’escalier proéminent de la façade ouest, les porte-à-faux etc. Par contre, tous s’entendent pour concéder la réussite et la qualité des espaces intérieurs. Je l’ai constaté moi-même, les gens s’arrêtent pour profiter des espaces et prennent le temps d’observer, pas seulement les œuvres, mais le bâtiment comme une oeuvre.

La population du Québec semble fière de ce nouveau bâtiment d’échelle internationale.

RETOUR SUR L’EXPÉRIENCE

Le pavillon Pierre Lassonde est pour moi une réussite architecturale. Au-delà de l’opinion personnelle de chacun quand à l’appréciation de la forme et de l’apparence du bâtiment, il faut concéder le travail réussi et brillant de la relation intérieur/extérieur, autant dans l’insertion du bâtiment dans son milieu que tout au long de son parcours muséal. De plus, il faut reconnaitre la qualité des espaces intérieurs qui se trouve dégagés, lumineux et agrémentés de petits évènements qui rendent la visite d’autant plus agréable. J’ai apprécié ma visite et je n’ai pas cessé de découvrir tout au long de nouveaux éléments architecturaux.

Je pense que la réussite d’un projet repose en un concept fort, mais surtout dans la prise en compte de l’utilisateur et une connaissance du programme qui permet une personnalisation des espaces. OMA et Provencher_Roy ont su maitriser le programme et le mettre en scène de sorte de tirer le maximum du potentiel de chaque espace. Je ressors épuisée par la richesse de cette visite, mais absolument satisfaite de mon expérience. Ma seule déception est de ne pas avoir eu la chance d’admirer le bâtiment de nuit : les parois translucides permettent aux lumières intérieures de l’illuminer de l’extérieur.

Après avoir constaté le succès de ce nouveau bâtiment, je me questionne par contre sur l’avenir de l’architecture. À l’époque actuelle où la considération environnementale est mise de plus en plus d’avant, est-ce que l’architecture de verre devrait être le visage du projet d’architecture contemporaine? C’est une question qui en amène d’autres sur la manière future de considérer la conception de bâtiments. Après tout, un bâtiment réussi est aussi un bâtiment qui tient compte des enjeux de son époque.

(Photo tirée du magazine voir/ voir.ca)

(Photo tirée du magazine voir/ voir.ca)

Aujourd’hui, le nouveau Pavillon Pierre Lassonde double la superficie du MNBAQ et est considéré comme l’un des plus importants projets culturels de la province du Québec. Il est prévu qu’il deviendra le point névralgique d’un nouveau quartier des arts à Québec. Ce projet est une fierté pour la ville et pour ces habitants.

Anne Sergerie

Visite effectuée le 24 juin 2016

 

SOURCES

Internet

Articles

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  • BUSSIÈRE Guylaine, Environnement: Le pavillon Pierre Lassonde : bâtiment durable grâce à sa structure de verre [En ligne]. Radio-Canada, publié le 30 septembre 2016 , http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2016/09/30/001-multiver-lassonde-pavillon-durable-batiment.shtml, consulté le 29 octobre 2016
  • [Catalogue des Concours Canadiens], Musée des Beaux-Arts du Québec : OMA et Provencher_Roy [En ligne]. Date de publication inconnue, http://www.ccc.umontreal.ca/fiche_projet.php?lang=fr&pId=2213&etape=1, consulté le 20 octobre 2016
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  • MURIEL Françoise, Le pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ chef-d’œuvre de Provencher_Roy [En ligne], Index Design, publié le 19 juillet 2016, http://index-design.ca/article/2016/7/19/le-pavillon-pierre-lassonde-du-mnbaq-chef-d-oeuvre-de-provencherroy, consulté le 6 octobre 2016
  • [Musée nationale des Beaux-Arts du Québec], Agrandissement du musée [En ligne]. Date du publication inconnue, https://www.mnbaq.org/a-propos/agrandissement-du-musee, consulté le 8 octobre 2016
  • [OMA Office Work Search], Pierre Lassonde pavilion  [En ligne]. Date de publication inconnue                                                               http://oma.eu/projects/pierre-lassonde-pavilion, consulté le 28 septembre 2016
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  • SIMARD Camille, Arts: Un succès exceptionnel pour le nouveau Pierre Lassonde cet été [En ligne]. Radio-Canada, publié le 23 Août 2016, http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2016/08/23/006-pavillon-lassonde-mnbaq.shtml, consulté le 29 octobre 2016
  • TREMBLAY Linda, EN PAGE COUVERTURE – Le pavillon Pierre Lassonde : une oeuvre architecturale d’exception pour l’art du Québec [En ligne]. Prestige, publié le 8 décembre 2015,                     http://www.magazineprestige.com/news/post/profil-immobilier/en-page-couverture-le-pavillon-pierre-lassonde-une-oeuvre-architecturale-dexception-pour-lart-du-qubec/3110, consulté le 6 octobre 2016
  • 1 [N/A], La genèse du pavillon Pierre Lassonde du musée naitonal des Beaux-Arts du Québec (MNBAQ) [En ligne]. Date de publication inconnue http://fmnbaq.org/files/2015/10/Pavillon_Pierre_Lassonde_Genese.pdf, consulté le 4 octobre 2016

 

Images

  • DESGAGNÉ Jean-François, Plusieurs dignitaire et des centaines de citoyens ont inaugurés hier le pavillon pierre Lassonde [Photos]. Le journal de Québec, publié le 24 juin, 17 photos,               http://www.journaldequebec.com/2016/06/24/le-nouveau-pavillon-du-mnbaq-inaugure-en-grande-pompe, consulté le 29 octobre 2016
  • GUENEST, Catherine, Le pavillon Pierre Lassonde en photos [Photos].  Magazine Voir, publié le 22 juin 2016, http://voir.ca/chroniques/visite-libre/2016/06/22/infiltrer-le-pavillon-pierre-lassonde/, consulté le 29 octobre 2016

 

livre

CHAREST Rémy, Le pavillon Pierre Lassonde. Musée National des Beaux-Arts du Québec, juillet 2016, 48 pages, ISBN 9782551258680 (2551258685).