Ayant quelques amis partis effectuer leur année d’erasmus en Pologne, je me suis convaincu d’aller leur faire un petit bonjour. Pour la première fois, je partais direction l’inconnu, sans rien préparer juste sachant que j’allais squatter un canapé pendant une petite semaine.

L’inconnu c’est Cracovie. J’avais entendu parler de cette ville comme étant inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, et aussi comme étant une ville au passé marqué par de terribles événements. Avant de partir je n’ai pas cherché à m’instruire sur la ville, je comptais sur mes chers amis erasmus pour me la faire découvrir, en long, en large et en travers.

Je ne saurais pas dire réellement pourquoi, mais j’ai l’impression que d’aller visiter les pays de l’est est devenu une mode. Et en fashion traveler il me fallait donc y aller. C’est ainsi que j’ai pris mes billets direction l’aéroport Jean Paul II de Cracovie (un personnage vénéré là bas y étant né).

Je partais donc sans rien connaître de ce qui m’attendait mais avec quelques clichés en tête. Parmi eux : un climat froid, rude, obligeant les Cracovites à s’alcooliser s’ils veulent rester en vie ou encore une architecture préservée ayant traversée différents moments de l’histoire comme on peut le voir à Prague.

Etrangement, le premier ne s’est pas vérifié… ils boivent certes, mais le climat était au beau fixe. Nous aurons le temps d’y revenir. Embarquement immédiat, asseyez-vous à côté d’un enfant qui pleure, attention à vos genoux et vos oreilles. L’arrivée à Cracovie s’est fait sous le beau temps dans un aéroport en travaux bien plus grand que celui du départ, à savoir celui de Beauvais.

Les travaux de l’aéroport sont importants pour la ville, puisque pour beaucoup de visiteurs c’est la première image qu’ils peuvent avoir de la ville. Et les visiteurs à Cracovie, ils ne sont pas négligeables. La ville est la deuxième plus visitée du pays derrière la capitale Varsovie. Des millions de touristes se pressent donc dans les rues cracovites et pour la plupart atterrissent dans l’antre aéroportuaire Jean Paul II.

Essayons de comprendre rapidement en quoi la ville est un important pôle touristique en Pologne. Elle compte plus de 750 000 habitants et son agglomération plus d’1,5 millions, ainsi c’est la deuxième ville du pays et est considérée comme étant la « vraie » capitale du pays dans le sens où elle serait plus légitime. Rapellons-nous que Krakow, selon la dénomination locale, a été pendant une grande partie de l’histoire la capitale polonaise.

La place du marché, place centrale du Stare Miasto.

La place du marché, place centrale du Stare Miasto.

Ce qui en fait une attraction touristique est assurément son architecture et son histoire si particulière. Contrairement à Varsovie, la Cracovie actuelle n’est pas une reconstruction de l’ancienne ville mais bien la Cracovie originelle. Ainsi, le vieux centre ville – le Stare Miasto – inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO est le reflet d’une architecture composée et bâtie des siècles durant. Les couleurs et les mouvements architecturaux se complètent, interagissent pour former une ville bien particulière. Le quartier de Kazimierz, l’ancien quartier juif au sud du château et du Stare Miasto participe aussi à l’affluence importante de touristes. Il est évocateur d’un lourd passé et est devenu un lieu de la fête cracovite à ne pas louper ! La ville est coupée par le fleuve la Vitsule. Les quartiers cités précédemment se situe sur la rive nord. La rive Sud quand à elle est en développement et entame une mutation urbaine. Elle est de part l’absence de « cœur historique » délaissée de la plupart des touristes.

L’histoire de la ville de Cracovie peut se lire sur les bâtiments. Ainsi, des quartiers ou des bâtiments peuvent être des marqueurs du temps. Parmi eux j’ai choisi de vous parler du Château du Wawel, du quartier Kazimierz et du MOCAK (Museum Of Contemporary Arts of Krakow).

Le Colline du Wawel, entre légende et réalité.

Le chateau du Wawel, sur la colline du Wawel vu depuis la rive Sud de la Vitsule.

Le chateau du Wawel, sur la colline du Wawel vu depuis la rive Sud de la Vitsule.

Le premier jour de visite a commencé par une visite du Chateau de Cracovie, le fameux château du Wawel qui domine fièrement le centre-ville historique. Il se situe au sud du Stare Miasto, sur la rive Nord de la Vitsule. Il est impressionnant, il relève presque de l’imaginaire. Mélange de styles et d’époques font apparaître un sentiment d’émerveillement pouvant faire place à l’incompréhension par moment. Au pied de la colline aurait existé un dragon qui terrorisait la population et mangeait les filles, un souverain imaginaire du doux nom de Krakus aurait vaincu ce dragon et fondé la cité au dessus de la grotte du dragon, sur la colline du Wawel. Ainsi, la ville porterait le nom de ce preux chevalier Krakus. En bas du château, une statue de dragon en bronze a été érigé. La légende peut donc se perpétuer.

Plan de la colline du Wawel.

Plan de la colline du Wawel. (source : www.wawel.krakow.pl)

Le château du Wawel est sûrement le monument Cracovite le plus étonnant que j’ai pu voir. Chaque époque a laissé son empreinte architecturale sur la forteresse. Petit cours d’histoire afin de comprendre cela.

Les premières traces d’édification sur la colline du Wawel remontent au Xème siècle. Plusieurs églises romanes, ainsi qu’un château et une cathédrale sont érigés sur la colline par les rois de Bohême. C’est en l’an 1000 précisément que l’évêché prit sa place à Cracovie sur le Wawel. Cracovie devient alors le centre du pouvoir laïque et ecclésiastique de la Pologne. En 1025, le premier roi de Pologne Boleslal le Vaillant fut couronné et treize années plus tard Cracovie devient la capitale de la Pologne.  Environ 200 ans plus tard, la cité Cracovite est détruite par l’invasion des Tatars, la ville doit être reconstruite et c’est en 1257 que les grands travaux de reconstruction commencent. On voit encore les traces de cette reconstruction dans la vieille ville.

L’aspect actuel du château remonte principalement au début du XVIème siècle et est composé d’importants fragments romans et gothiques qui lui confèrent un aspect de patchwork architectural des plus sympathiques.

La cathédrale du Wawel, dans le jardin entre les remparts.

La cathédrale du Wawel, dans le jardin entre les remparts.

La construction du château de style renaissance date du XVIème siècle et a été entamée par le maître en maçonnerie Eberhard Rosemberg ainsi que par François de Florence. Ces deux derniers n’ayant pu achever leur œuvre, c’est Bartolomeo Berrecci de Florence qui prit la succession du chantier. L’ensemble proposé par les trois architectes constitue l’un des plus importants monuments de type renaissance en Europe. Les différents monuments de la colline du Wawel ont été retravaillé et sculpté au moment de la Renaissance sous l’impulsion notamment de Bona Sforza, femme de Sigismond I et héritière de la puissante famille milanaise. Ainsi, cette dernière donne l’ordre de transformer la cour et une partie du château en y apportant des moulure, sculpture propre au style renaissance. Le jeu de proportions est aussi très important dans la composition architecturale globale.

La cour du château, endroit où les proportions nous absorbent.

La cour du château, endroit où les proportions nous absorbent.

L’exposition de 1912 donna naissance à un projet très important sur la motte féodale du Wawel. Stanislaw Wyspiansky avait comme projet d’en faire l’ « Acropole », un centre de la vie politique et culturelle en Pologne. C’était il faut le dire une période très importante pour l’architecture en Pologne et surtout à Cracovie. En effet à la fin du XIXème  siècle et au début du XXème  siècle on assiste à la montée en puissance de ce qu’on qualifiera plus tard d’avant-garde polonaise. Les architectes de Cracovie abandonnèrent les carcans architecturaux et leurs modèles afin de s’engager dans une nouvelle expression architecturale.

Ces architectes de la fin du XIXème détournèrent l’historicisme très présent à l’époque et se qualifièrent comme étant des modernes. C’est l’arrivée du Jugendstil à Cracovie, ce mouvement s’est développé sous l’influence d’architectes autrichiens comme Otto Wagner et Josef Maria Olbrich. Cracovie devient le centre du modernisme polonais. C’est dans cette optique que l’exposition de 1912 pris place. Le projet de l’Acropole (non réalisé) s’inscrit dans cette réflexion sur l’architecture et l’urbanisme proposé par l’avant-garde et les modernistes polonais.

Maquette du projet de l'Acropole de Cracovie. (source : www.vanupied.com)

Maquette du projet de l’Acropole de Cracovie.
(source : www.vanupied.com)

Kazimierz, quartier de mémoire en mutation.

A peu près tous les soirs on se rendait dans le quartier de Kazimierz, et pour aller sur la rive Sud de la Vitsule on y passait irrémédiablement. Ce quartier plein de vie et plein d’histoire a attiré ma curiosité.

Petite place de Kazimierz, où les foods-trucks se concentrent.

Petite place de Kazimierz, où les foods-trucks se concentrent.

L’image que j’en ai eu la première fois que j’y ai mis les pieds était un quartier bobo, qui sort de son calme une fois la nuit tombée. Cette image s’est confirmée chaque jour de la semaine. Les soirées endiablées qu’on a pu faire à Cracovie se passaient à chaque fois dans ce quartier. Il faut dire que les bars et boites de nuits y sont présents en nombre. Aucun moyen de s’y ennuyer, il y en a pour tous les goûts, et la plupart du temps à un prix modique (pour notre porte-feuille occidentalement fourni).

Kazimierz est un des dix quartiers composant le premier arrondissement de la ville de Cracovie. Le quartier a été fondé en 1335 et avant d’être rattachée à la « grande Cracovie » en 1801 était une ville indépendante. Le quartier a toujours été un quartier à part dans la ville, il s’en est toujours distingué même si il y est rattaché.

Cela m’a semblé être un quartier en pleine gentrification, où food-trucks et bars branchés se côtoient, ce qui s’oppose un peu à la vision de ce lieu comme étant un des principaux lieux de mémoire pour la communauté juive en Pologne et en Europe. En effet, jusqu’avant la Seconde Guerre mondiale le quartier de Kazimierz était peuplé d’environ 65000 juifs ce qui représentait le quart de la population totale de la ville.

Kazimierz prend le nom de son fondateur, le roi Casimir III qui pour renforcer la défense de Cracovie au Sud décida de bâtir la ville de Kazimierz. La ville commença donc par se doter d’imposantes murailles et de donjons. Il est important de noter qu’à l’époque de sa création il n’yavait pas encore de juifs dans le village, c’est en 1495 que Kazimierz s’étend à l’est afin loger les juifs habitant à Cracovie et ceux qui souhaitent venir s’y installer. Le quartier juif de Kazimierz, demandé par le roi Jan Olbracht se développe en toute « indépendance » et c’est ainsi que de nombreux commerçants et banquiers viennent y établir leurs entreprises. Après avoir souffert de nombreuses invasions au XVIIème siècle, il est décidé que la ville de Kazimierz serait rattaché à Cracovie en 1801.

La relation entre juif et chrétien va devenir de plus en plus complexe et territorialisée.  Suite au rattachement de Kazimierz à Cracovie, le pouvoir autrichien obligea les juifs à habiter ce qu’on appelle le ghetto. En 1822, alors que Cracovie devient une ville libre indépendante, les murailles du quartier juif sont abattues ce qui leur permit de peupler la ville et le quartier chrétien. En 1860 l’interdiction promulguée par le pouvoir autrichien interdisant les juifs de demeurer autre part que dans le ghetto est levée. C’est à cette époque que le bras de la Vitsule séparant Kazimierz du reste de Cracovie est comblé.

C’est à cette époque, au XIXème siècle donc, que Kazimierz en tant que quartier juif connait sa période la plus faste. De nombreuses synagogues sont érigées ainsi que des écoles et autres édifices cultuels. Kazimierz devient alors une place très importante en Europe pour la communauté juive.

Musée dans une petite rue de Kazimierz.

Musée dans une petite rue de Kazimierz.

L’occupation nazie va anéantir la vie de dizaine de milliers de juifs cracovites et in extenso celle du quartier de Kazimierz. Il est décrété que tous les juifs doivent aller dans le ghetto qu’ils construisirent au sud de la Vitsule, dans le quartier de Podgorze. Ce quartier encore visible aujourd’hui et qui porte les stigmates de l’occupation était aussi le lieu où travaillaient les juifs. De grandes usines avaient été construites pour cela.

En mars 1943, les nazis décidèrent de « vider » le ghetto. Après la guerre, la communauté juive qui avait essayé de revenir habiter à Cracovie et particulièrement à Kazimierz n’a pas pu redevenir ce qu’elle était. De nos jours il n’en reste que quelques centaines à Cracovie. Cependant le quartier de Kazimierz reste un lieu très important pour la communauté de part la présence de synagogues, de cimetières et de lieux d’exposition. De ce fait, tous les ans se déroule le festival de la Culture Juive de Cracovie, une manifestation très importante à l’échelle internationale.

Aujourd’hui nous arpentons donc le quartier de Kazimierz en tant que visiteurs, que jeunes voulant se délecter d’une bonne bière (bien qu’elles ne le soient pas vraiment) ou que simples pseudo-photographes munis de perches à selfies. Cela créé un certain décalage avec les plaques commémorant la Shoah. Mais cela doit être l’époque qui veut ça…

Le MOCAK, catalyseur d’un renouveau urbain dans le quartier de Podgorze.

Le MOCAK est le musée d’art contemporain de Cracovie. Il se situe sur la rive sud de la Vitsule, dans le quartier de Podgorze, ancien ghetto juif de Cracovie.

Le chemin qui nous emmène du centre-ville ancien au musée nous laisse découvrir un paysage urbain changeant de la ville. Nous passons par le Ice Center d’Arata Isozaki, sorte de grand palais des congrès posé entre quatre boulevards très fréquentés par les automobilistes Cracovites. Le chemin nous fait aussi passer devant des bâtiments respirant un communisme des plus profonds, marqueurs d’une période qui n’est pas si lointaine…

Il faut dire que dès que l’on s’écarte un peu du centre ville historique (Stare Miasto, Wawel, Kazimierz) l’architecture étiquetée communiste fait son apparition sans trop de problèmes. Ces bâtiments sont pour la plupart très massifs, en béton, et pourvus d’une ornementation inexistante (où si elle existe représentant des travailleurs). Mais on finit par leur trouver un certain charme.

Bâtiments de l'ère communiste, comme il en existe pas mal autour du vieux centre-ville.

Bâtiments de l’ère communiste, comme nombre d’entre eux autour du centre-ville ancien.

Bref, continuons la route jusqu’au MOCAK. Nous décidons de longer la Vitsule pour nous y rendre. C’est ainsi qu’un bâtiment, que je qualifierai architecturalement d’une qualité indéniable, fait son apparition devant mes yeux. Il m’appelle. Il faut que j’aille le voir. Il s’agit du CRICOTEKA, un centre d’exposition et de documentation mêlant patrimoine historique et architecture contemporaine. Le rapport entre les deux est assez subtile, la partie en acier corten nouvellement construite vient comme enjamber l’ancienne usine et se diviser en deux formant une faille laissant apparaître l’ancienne cheminée de l’usine. La sous-face de la nouvelle construction a été traîtée comme étant une façade miroir, ce qui créé un rapport au sol des plus intéressant.

Cricoteka de jour.

Cricoteka de jour.

Cricoteka de nuit. (vue de la rive Nord)

Cricoteka de nuit. (vue de la rive Nord)

Notre route nous fait passer par un quartier où le temps semble s’être arrêté dans les années 1970. Des grandes barres qui au premier coup d’oeil paraissent inhabitées se tiennent droites devant nous. Survêtements, coupes mulet et vieilles voitures sont de la partie. Nous rentrons dans un quartier industriel de la rive sud de Cracovie, c’est Podgorze.

Il nous faut passer maintenant par un petit tunnel sous la voie ferrée pour voir une plaque indiquant le MOCAK. En effet, il est là, presque caché dans un bazar industriel. La première question qui vient à l’esprit c’est « Pourquoi ? », « Pourquoi est-ce qu’ils l’ont mis là ? ».

Nous sommes donc arrivés au dit MOCAK et pouvons maintenant apprécier la beauté et l’humilité de son architecture imaginée par l’architecte italien Claudio Nardi.

Le projet de faire un musée d’art contemporain à Cracovie dans ce quartier est né en 2004. C’est un geste fort, et la réponse à la question que je me posais quatre lignes avant réside dans l’histoire du lieu. En effet, le musée se trouve sur le site même de l’ancienne industrie Schindler, vous savez l’industrie Schindler (cf. La Liste de Schindler), si si vous savez… Revitaliser ce type de quartier par l’art et l’architecture est devenu une priorité dans la politique de la ville locale mais aussi européenne, on ne compte plus les anciennes industries ou friches industrielles transformée en musée ou autres lieux d’exposition. C’est donc dans cette logique de valorisation du patrimoine industriel par l’art qu’en 2007, un concours est lancé auprès d’architectes internationaux. Le jury présidé par le professeur Konrad Kucz-Kuczyński architecte polonais et professeur d’architecture.

Le concours est gagné par Claudio Nardi accompagné de Leonard Maria Proli (agence Claudio Nardi Architetto).

Mur d'entrée du MOCAK.

Mur d’entrée du MOCAK.

Le construction dura un an et demi et le musée ouvrit ses portes en novembre 2011 en la présence du président Polonais.

Claudio Nardi a pensé ce bâtiment une vision qu’il qualifie d’italienne dans le sens où le bâtiment doit s’intégrer dans le contexte et non s’élever au dessus des autres pour devenir un marqueur, une icône urbaine. Il dessine donc le bâtiment en gardant en tête le contexte industriel environnant. Contexte architectural mais aussi historique et social. Selon lui l’architecture doit établir des connexions avec son contexte, son environnement. L’effet de fusion est recherché.

Le premier aperçu du musée est un mur de béton gris lisse d’une dizaine de mètres de haut estampillé sobrement des lettres en acier formant le logo du MOCAK. Le bâtiment est sobre, habillé de verre et de béton gris, reprenant les toits type « sheds » des anciens entrepôts de l’usine. L’espace d’entrée s’articule autour d’une petite place minérale avec quelques touches végétales, toujours en sobriété.

Le nouveau bâtiment reprend les codes de l’architecture moderne en se fondant parfaitement dans le contexte. La dualité entre l’ancien et le neuf s’efface pour donner lieu à une véritable mixité. La structure semble légère. Les murs de vitres longeant le bâtiment côté cour laissent apercevoir la boutique et le café, lieu fréquenté par des étudiants en quête de quiétude dans un bâtiment à l’ambiance apaisante et feutrée.

Façade sur cour du MOCAK.

Façade sur cour du MOCAK.

L’intérieur est recouvert d’une peinture blanche immaculée, ce qui apporte de la lumière. L’organisation du bâtiment est un peu particulière, les salles d’exposition sont dispersées dans le bâtiment. Contrairement à d’autres musées qui prennent une apparence monolithique. Le musée est composé de deux niveaux, l’entrée principale se trouve au rez-de-chaussée. Les principales salles d’exposition se situent quand à elle au sous-sol. Claudio Nardi disait avoir pensé le bâtiment en fonction de la lumière qui y pénétrerait, sa pensée a été traduite spatialement. Au sous-sol une faille provenant du rez-de-chaussée laisse pénétrer la lumière naturelle et produit une lumière douce, diffuse qui confère une ambiance calme, propice aux expositions qui s’y passent.

C’est un musée où on pourrait rester un temps beaucoup plus long que celui des expositions. Le musée est devenu un témoin du passé et du renouveau d’un quartier.

Antoine Laduron

Voyage du 25 au 29 Octobre 2015

Bibliographie/Sitographie :

  • Le développement urbain de Cracovie, Jacek Purchla
  • Cracovie, Wikipédia
  • www.wawel.krakow.pl
  • www.mocak.pl
  • www.claudionardi.it
  • www.vanupied.com