Partis de Pékin, l’emprunte du monde musulman s’accentue avec notre avancée vers l’ouest, parvenue avec les échanges de la soie, à X’ian, à Xiahe, Turfan… Après deux semaines de voyage, nous arrivons dans le Xinjiang, région autonome au même titre que le Tibet ou la Mongolie-Intérieure depuis 1955. L’influence de l’Asie centrale est flagrante tant dans l’architecture traditionnelle que dans les coutumes du peuple ouïghour, originaire des lieux. Mais du fait de l’intérêt pour la région du gouvernement chinois, les Ouïghours subissent des répressions dans l’exercice de leurs traditions, relégués au niveau de curiosités culturelles. Sur la route, de nombreux contrôles et barrages visent à décourager les opposants au pouvoir les plus violents. Il y a eu des affrontements réguliers depuis La plus grande ville de la région, Urümqi, est le siège d’un plan d’immigration visant à siniser le centre ville, qui se couvre petit à petit de bâtiments d’architecture internationale.

Urumqi

A chaque carrefour important est posté un char gardé par des gardes armés. La confiance règne.


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Thomas Lonjon – thomas@lonjon.org