Comment se passent les circulations piétonnes à Venise ?
Magique ! Une ville sur l’eau, c’est la place aux bateaux, mais aussi aux piétons ! Quel calme de s’entendre marcher, de ne pas être gêné par les quatre roues de la voiture. C’est la vie rêvée des étudiants en architecture. Tout est espace piéton. Pas d’espace résiduel fait par les voitures. Pas de vélos, pas de scooters. Pas même de trottinettes ! Mais bon, c’est loin d’être une partie de plaisir pour les livreurs, les commerçants et les handicapés, là c’est une sacrée paire de manche. Pourtant le vénitien sait s’adapter…
Et ce n’est peut-être même pas cela le pire ! Avec ses 23 millions de touristes par an, Venise Musée est aussi bondée que Time Square en période de pointe ! Tiens, justement, c’était en ce moment même pour la biennale ! Alors ce qui est sûr, c’est que le vénitien, le vrai, dans tout ça, on le remarque facilement. Il est vite devenu maître dans la faufilade, et c’est presque impossible de le suivre, tant il arrive a slalomer entre les appareils photos et glaces à la menthe. Autre signe distinctif, le vénitien est rapide. Il marche d’un pas déterminé, toujours pressé. Et gare à se retrouver sur son chemin ! Lors de mon arrivé, je suis passé par une calle tellement étroite que l’on ne pouvait même pas se croiser. Chargé de mon lourd sac, je n’arrivais même pas à tourner ! Quand soudain est arrivée une vénitienne. Ça se voit tout de suite. Elle à foncé face à moi, et n’ayant pas d’autre alternative, j’ai parcouru la rue en sens inverse, et en arrière. Autant dire que j’avais l’air un peu bête, mais ça ne l’a même pas amusé.
Autre objet de difficulté : Les ponts. Tous surélevés pour laisser passer les bateaux, les ponts sont chacun un petit monticule de marches qu’il faut monter et descendre. Et quand il s’agit de faire des livraisons, des approvisionnements qui ne se fassent pas par bateau, il faut transporter les outils, les colis à la main. C’est pour cela que chaque vénitien est équipé d’un diable bien particulier, car il comporte 4 roues, pour pouvoir monter les marches et les descendre sans trop de difficultés, à la manière des cabas à légumes de nos grands mères !
Bien sûr, cela pose aussi la question épineuse des transports de malades. Mieux vaut ne pas faire un infarctus à Venise, car les rues sont tellement compliquées, les transports en bateaux difficiles, que les secours mettent parfois des heures à rapatrier les malades.
Enzo Miottini
Voyage effectué du 23 au 26 Octobre 2014
Laisser un commentaire